Dans son édition du 21 janvier, La Provence titrait « Vaucluse : une association porte plainte pour tenter de sauver des platanes « en danger » à Cucuron ».
Nous vous invitons à prendre connaissance du message que nous avons adressé lundi 22 janvier au président de Luberon Nature :
« Les associations Luberon Nature, ainsi que FNE Vaucluse, GNSA, Volubilis, ARBRES et Sites et Monuments nous ont adressé un courrier RAR daté du 8 janvier 2024 que, comme nous vous l’avons indiqué dans notre message du 8 janvier, nous avons transmis à notre Bureau d’Études.
Jeudi 18 janvier, une réunion s’est tenue en mairie tout d’abord, et ensuite sur site, cela pendant une bonne partie de l’après-midi. Nous avons, bien évidemment, évoqué la question de la protection des platanes. Outre le maire, quatre élus et la DGS de la commune, étaient présents Mme Laurence DAMIDAUX, ABF et son adjoint M. Olivier FABIANI, M. Patrice COHEN, Architecte du Patrimoine PNRL, deux représentantes de la DDT, deux représentants de la DREAL, M. Thierry ROBIN, société K-INGÉNIERIE, notre bureau d’études, M. Manuel CANAS notre architecte, et M. Jérôme LEDOUX, conducteur de travaux de l’entreprise AMOURDEDIEU. Il faut également préciser que la commune avait précédemment demandé à M. Francis MAIRE, Arboriste Conseil qui suit habituellement nos platanes de nous faire part de ses observations. Ainsi, il s’est déplacé sur le chantier le 16 janvier 2024.
Lors de la réunion du 18 janvier, M. LEDOUX a longuement expliqué les précautions prises quant à la protection des platanes et à l’attention permanente de l’entreprise pour assurer une bonne désinfection de tous les outils et engins qui travaillent sur le site, ce qu’avait effectivement constaté M. MAIRE.
Par ailleurs, M. LEDOUX a fourni les explications justifiant la démarche mise en œuvre pendant l’interruption des travaux du 22 décembre jusqu’au 8 janvier, date de la reprise.
Le béton qui a été posé, dans un souci initial de protection pendant cette période, ne l’a pas été directement sur les racines et le pied des arbres, mais l’entreprise a pris soin d’insérer entre les deux, un matériau parfaitement isolant. L’ensemble a d’ailleurs été retiré lors du redémarrage du chantier.
Les racines que certaines personnes ont pu voir correspondent en fait à deux souches d’arbres précédemment coupés. Ces éléments ont été retirés en vue de la plantation (réalisée) de deux arbres en remplacement.
Toutes les personnes présentes ont été d’accord « pour faire en sorte qu’ils (les arbres) aient de l’espace libre autour du collet pour mieux fonctionner » comme le préconise M. MAIRE, à qui nous avons confié une mission quant au suivi de nos platanes pendant cette période de travaux ».